Bruno Vandelli devant la justice pour « corruption de mineur »
Mercredi 17 avril 2024, le chorégraphe Bruno Vandelli se retrouve face au tribunal correctionnel de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, pour répondre d’accusations de corruption de mineur. Ces faits, qui remontent à 2016, ont été révélés par BFMTV le mardi 16 avril 2024.
Contexte : Des allégations après une plainte de Yanis Marshall
Le dossier judiciaire s’ouvre alors que la sphère de la danse est secouée par des allégations de viol et d’agression sexuelle, lancées par l’ancien chorégraphe de La Star Academy, Yanis Marshall, dans un communiqué publié sur Instagram le jeudi 25 janvier 2024.
Cependant, l’affaire impliquant Bruno Vandelli est distincte de ces allégations, comme le souligne le chorégraphe lui-même lors d’une interview accordée à France 3 Provence-Alpes-Côte-d’Azur le jeudi 14 mars 2024.
Les faits reprochés à Bruno Vandelli
En 2016, Bruno Vandelli et son ex-mari sont entrés en contact avec un jeune mineur lors d’un stage de danse. L’avocat du chorégraphe, Me Cohen Sabban, rapporte à BFMTV que le mineur était remarqué pour ses talents de danseur. Suite à cet échange, des vidéos privées à caractère sexuel sont échangées entre le couple et le jeune garçon via les réseaux sociaux.
Ces vidéos, selon les déclarations de l’avocat, montrent des actes sexuels impliquant Bruno Vandelli et son mari. En retour, le mineur envoie également des vidéos de nature similaire. La plainte a été déposée en 2017 par la mère du mineur, après avoir découvert ces échanges sur le téléphone de son fils.
La défense de Bruno Vandelli
Me Cohen Sabban souligne que ces échanges n’ont pas été faits dans l’intention de nuire et que le jeune mineur n’a jamais été rencontré en personne par le couple. Bruno Vandelli, dans ses déclarations à France 3 Provence-Alpes-Côte-d’Azur en mars dernier, insiste sur le fait qu’ils n’ont jamais eu de contact physique avec le mineur en question.
Conclusion : Une affaire complexe et délicate
L’affaire qui oppose Bruno Vandelli au tribunal correctionnel de Grasse met en lumière les risques liés à l’interaction entre les adultes et les mineurs sur les réseaux sociaux. Les accusations de corruption de mineur portent un sérieux poids juridique, et l’issue de ce procès sera scrutée de près.
